samedi 2 janvier 2010

les gens méprisants ont aussi des sentiments, bon!


Premièrement, avouons que c'est difficile d'aller chez IKEA sans avoir un coup de foudre pour le serpent vert en velours.

Puis, j'ai décidé, comme résolution, de ne plus mépriser le genre humain.

Mais en passant quatre heures à tenter de dévisser une vis à tête carrée avec des pinces et un tournevis étoile, (parce que, malgré mon coffre à outils de la mort, cinq tournevis carrés et même un Black and chose à piles, il me manque LE format pour mettre un terme à mon estie de calvaire), je n'avais qu'une chose en tête. En fait, deux: pourquoi ai-je tant à coeur de changer mes poignées d'armoires de cuisine et surtout pourquoi m'imposer des résolutions aussi irréalistes qu'intenables?

Cesser de mépriser le genre humain... Non mais... Il y a des limites à mettre la barre haut. (À ce chapitre, il faut dire la barre haut et non mettre la barre haute. C'est pas ça, c'est pas haute. Ça ne se dit pas. Ok?) Surtout que certains travaillent tellement fort pour inspirer le mépris. Je m'en voudrais de les décevoir.

Rubrique occasion d'affaires ratée: avoir été plus vite cette année, j'aurais ouvert un gym début janvier. Sans employés, sans équipement, et j'aurais fermé en avril, en ayant empoché des sommes considérables, sans que personne ne s'en rende vraiment compte. Parce que c'est comme ça, la vie. Les résolutions c'est de la merde. Et ça commence toujours par le désir d'un kit d'abdos. Oublis ça. Commence donc par être bon dans la base, on t'aime comme tu es. Et fini donc ce que tu as commencé. Le reste on s'en moque, on ne veut pas te voir nu anyway.


Entendu en ce début d'année, d'une fille de 28 ans qui se trouve cute avec ses p'tites mitaines rayées trois couleurs et son p'tit sac à dos, les pieds virés par en dedans: "je veux des bébés"... Faut que j'arrête d'en parler, pas pour cause de résolution, mais parce que ça me fait mal aux plombages.









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