mercredi 13 juin 2012

le point commun entre martine saint-clair et moi...

Suffit qu'une personne manifeste son envie de lire un nouvel épisode de ici et là pour que je jète ma to do list, que je ferme le téléphone, que je crie basta! vie sociale débridée. Pour Marie-Émilie, donc, qui a laissé échapper un j'm'ennuie de ton bloye... Ça t'apprendra, fille... tu vois là, avec quoi t'es prise? Moi je dirais jamais que j'm'ennuie de tes enfants, d'un coup que tu viennes me les porter dimanche matin, pour la journée...

Fermer le téléphone. J'ai dit ça moi. Ça se dit pas ça. On dit éteindre. C'est comme ouvrir la lumière. À moins d'avoir une paire de pince, un p'tit couteau, une scie à métal, tu ouvres pas la lumière. Tu l'allumes.

Difficile d'avoir dans la même phrase paire de pince, p'tit couteau, scie à métal sans penser à couteau de l'armée suisse. Ça existe encore ça? Y en avait une foutue chiée, avec chacun un nom, l'alpiniste, le campeur, l'explorateur. Autour de la taille dans une p'tite pochette en cuir. Moi j'aurais aimé avoir le businesseur: stylo, lime à ongles, tire-bouchon, pince à sourcils, de quoi jamais rester mal pris pour un 5 à 7, genre. Mais ça existe pas pour les gens comme nous, non. C'est réservé à ceux qui attachent leur bas de pantalon avec un élastique mais juste du bord de la chaine à vélo. Les autres, qu'y mangent du poil.

J'ai déménagé, j'ai pris des déménageurs (des nageuses synchronisées ç'aurait été trop long...) et ça m'a coûté 700$. Y avait pas de sofa, pas de laveuse, pas de sécheuse. J'avais déjà fait une couple de voyages de boîtes. J'ai aussi aidé à vider le camion, parce c'est fatiguant de regarder quelqu'un qui force pendant que tu fais rien. 700$ donc. Morale de l'histoire: monte ton prix. Peu importe ce que tu fais. Monte ton prix. Y aura toujours quelqu'un de profondément con pour payer, et en plus pour faire la job à ta place. Je m'en veux tellement.

Tu sais que t'es dans l'est de la ville quand la proportion de gens qui se déplacent en fauteuil roulant motorisé augmente considérablement, étude sociologique à l'appui, j'ai fait ça en dilettante un samedi après-midi. Hypothèse retenue: solution à la paresse chronique et au manque de moyen pour se procurer un char. C'est pas gentil? Hon... scuse. Anyway, c'était déja prévu qu'on aille en enfer, non?

Une question qui me brûle: qui va recevoir la tête?

Un gars super bronzé et super huileux qui se fait encore bronzer dans un parc un lundi après-midi, je trouve ça louche. Je peux pas l'expliquer.

Avant de quitter, je m'en voudrais de ne pas mentionner que, à la piscine publique, c'est comme dire allez! tous ensemble dans le grand bain de la vie, moi, vous, avec vos ongles d'orteils jaunes et épais, votre problème de peau et votre crème solaire qui sent le coconut cheap. Parce qu'on s'entend que c'est rare de pogner l'heure de la saucette des top modèles à la piscine Laurier ou au parc Baldwin... C'est tout.