vendredi 28 mai 2010

propos ronflants

Dans l'espoir de régler un fléau linguistique qui m'arrache le coeur: il ne faut pas dire mon nom est, mais plutôt je m'appelle. Je m'appelle. Voila une chose qui ne demande aucun talent. Je m'appelle. Mon nom est, c'est un calque de l'anglais my name is. C'est un vice comme se ronger les ongles: c'est pas grave, c'est juste laid... et ça se corrige avec un minimum de volonté. Merci.


Je sais que la semaine a été longue, alors sans plus de préambule: le phénomène de rattrapage que l'on doit à la notion de rendement marginal décroissant, illustré par mon beau dessin.





En rose, il est question de la situation d'un pays dit en voie de développement, pour qui un effort d'investissement en capital physique quelconque, représenté en abscisse (expliqué en vert), permettra la croissance du niveau de vie de façon supérieure à un même effort (donc le même investissement) dans un pays dit développé, qui lui est illustré en bleu dans le graphique.

En effet, sur l'axe des ordonnées (la verticale, au cas où on aurait un blanc de mémoire), il est possible de constater que la distance entre les deux points est plus grande en rose (M.D) qu'en bleu (P.D). Fait à considérer dans la compréhension du propos: l'augmentation de la productivité est un gage de l'augmentation du niveau de vie, of course. À zéro investissement en capital physique, il y a zéro productivité (j'aurais du souligner cette vérité dans le dessin, mais j'ai oublié). Avec le temps, plus la situation s'améliore, moins la situation s'améliore. La courbe devient de plus en plus une droite, le pays plus développé plafone. Le pays en voie de développement le rejoint. C'est pourquoi on dit "phénomène de rattrapage", je disais pas ça pour le fun tantôt.

Pour les daltoniens, un graphique en noir et blanc fera l'objet sous peu d'un autre blog. En attendant, concentrez vous sur l'analyse afin de ne pas prendre de retard sur la game.


Je peux difficilement être plus claire.

Variance: On remplace le pays en voie de développement par un gars mal habillé. On remplace l'investissement en capital physique par une paire de chaussures qui en jette. On obtient une évolution considérable voire un relookage (augmentation du niveau de vie). Le gars déja bien habillé (pays développé), donne-lui la même paire de chaussure (s'il ne les porte pas déja) et tu obtiendras un gars bien habillé, point. À force d'investissement, le gars mal habillé devient un gars bien habillé (rattrapage) et le gars qui était déja hot au préalable peut difficilement être plus hot à un moment donné.


Je m'enlignais sur un autre exemple mettant en scène une balle de gun dans un être en pleine forme versus une balle de gun dans un vieux corps malade, puis comparer les effets, mais est-ce qu'on a besoin de se rendre là pour comprendre? Est-ce qu'on a besoin de se rendre là???


La grande morale de l'histoire: parfois on se demande à quoi ça sert d'apprendre des choses. Moi je dis bof.


Et j'en profite pour ne pas me relire, aller faire dodo mais avant, dire : Sabine, appelle-moi dès ton retour.

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